Combien d’experts africains formés localement ou à l’international ?
Combien de talents qui brillent à l’étranger, faute d’espace d’expression chez eux ?
Combien d'idées restent dans des tiroirs parce qu’elles ne viennent pas "du bon cercle" ?
Nous avons des cerveaux. Ce qui nous manque parfois, c’est le courage de les écouter.
On continue de faire appel à des cabinets externes pour diagnostiquer des réalités qu’un citoyen moyen vit au quotidien.
On mobilise des millions pour importer des solutions pendant que nos jeunes chercheurs, urbanistes, développeurs, sociologues, architectes ou pédagogues attendent un e-mail… qui ne viendra jamais.
Et pourtant…
Ce sont eux qui connaissent le terrain.
Eux qui comprennent les sensibilités locales.
Eux qui rêvent encore de servir.
Il est temps de replacer l’intelligence locale au cœur de nos décisions.
Pas pour flatter l’ego national.
Mais parce que c’est le seul moyen de construire un avenir qui nous ressemble.
Ce n’est pas une question de patriotisme.
C’est une question de stratégie et de dignité.