Le 19 mai 2025 restera gravé dans nos mémoires comme le jour où le Gabon a vu une partie de son territoire les îles Mbanié, Cocotiers et Conga passer sous souveraineté équato-guinéenne.
Ce n’est pas une information facile à recevoir. C’est une perte.
Mais dans ce tumulte, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a choisi la voie de la sagesse : pas de réaction à chaud, pas de propos passionnels.
Et quelque part, cela m’interpelle.
Parce qu’en tant qu’observateur politique, je ressens moi aussi la douleur d’un peuple.
Mais je comprends aussi le devoir d’un homme d’État qui choisit la retenue plutôt que la rupture, le dialogue plutôt que le désordre, la stabilité plutôt que la vengeance émotionnelle.
Certains diront que le silence est complice.
Je crois plutôt qu’il peut être une force. Une preuve que la République est en train d’apprendre à ne plus crier pour être entendue, mais à parler au bon moment, avec les bons mots et les bons actes.
Loin des plateaux télé et des commentaires impulsifs, je m’incline face à la posture présidentielle.
Et j’invite chaque citoyen à comprendre que perdre un territoire n’est pas perdre sa nation.
Notre grandeur se mesurera aussi dans notre capacité à transformer ce moment en force collective.
Et comme je le dis souvent : 𝐈𝐥 𝐲 𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐠𝐧𝐞𝐫… 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐟𝐥𝐞́𝐜𝐡𝐢𝐫.