Trop de sang a coulé. Trop de familles ont pleuré. Trop d’histoires se sont arrêtées sur l’asphalte. Et trop souvent… dans l’indifférence la plus totale.
Le 22 mai dernier, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Ministre d’État en charge de la Marine marchande et de la Logistique, a osé faire ce que beaucoup n’osent plus : dire stop. Stop aux passe-droits. Stop aux comportements à risque. Stop à l’impunité sur nos routes. Et pour une fois, ces mots sonnent comme une promesse de fermeté.
En tant qu’analyste politique, je n’ai pas pu rester indifférent à cette prise de parole. Une déclaration qui engage. Une volonté affichée de rompre avec l’inaction.
Désormais, les auteurs d’infractions seront immobilisés, verbalisés, arrêtés si nécessaire. Les véhicules défectueux ou en surcharge seront retirés de la circulation. Finies les excuses. Finie la tolérance coupable.
Ce message nous parle de gouvernance, de responsabilité et de vie. Il vient poser une limite dans une société qui a longtemps toléré l’intolérable.
Je salue cette décision. Je prends note. Et je suivrai, avec exigence. Car le vrai courage politique ne s’arrête pas à la déclaration. Il commence avec les actes. Et désormais, le ministre Ulrich devra assumer ce virage avec constance.
J’en attends autant de lui que des citoyens.
Parce qu’il ne suffit plus de dénoncer. Il est temps d’agir. Sérieusement. Fermement. Humainement.