Les décisions politiques, surtout en matière de finances publiques, ne font jamais l’unanimité. Et c’est normal. Parce qu’en face des chiffres, il y a des vies. Des réalités. Des frustrations aussi. On ne peut pas parler de bilans financiers sans penser à ceux qui galèrent au quotidien.
Mais il faut aussi reconnaître une chose : quand un ministre prend ses fonctions, il a le choix entre se cacher derrière le flou ou assumer ses responsabilités. Henri-Claude Oyima a choisi d’assumer.
Donner 10 jours aux entreprises publiques pour transmettre leurs bilans, ce n’est pas juste pour faire du bruit. C’est poser un cadre clair. Et au fond, c’est ce que beaucoup demandent : du concret, du mesurable, du suivi.
Les réactions des citoyens en disent long :
🔹Certains saluent le pragmatisme.
🔹D'autres auraient préféré 3 jours.
🔹Et beaucoup rappellent que chaque décision a des conséquences sur le quotidien.
Mais le plus important ici, c’est qu’on nous parle enfin en langage de responsabilité.
Ce n’est peut-être pas spectaculaire.
Ce n’est pas un discours flamboyant.
Mais c’est une posture de gestion.
Assumer, c’est commencer à rendre des comptes.
Assumer, c’est demander aux autres (ici, les dirigeants d'entreprises publiques) de faire leur part.
Assumer, c’est aussi s’exposer aux critiques, et rester debout.
Et ça, ça change.
Les 10 jours ne régleront pas tout. Mais ils ouvrent une brèche : celle d’un État qui demande à voir clair avant de promettre mieux.
Le terrain dira le reste.